Le 9 décembre, nous serons détachés du RER et de l’Ile de France (sauf pour les impôts et les tarifs). En échange, les élus de la région, Valérie Pécresse, présidente, et Stépahne Beaudet, vice-président délégué aux transports, nous ont promis des trains neufs, des gares rénovées, un système d’information qui informe, et, la possibilité de retrouver des trains dans 8 à 10 ans avec la réalisation du graal de l’ingénierie ferroviaire: le terrier de Bercy.
Et en même temps (c’est à a mode), Valérie Pécresse alerte les maires du recul de l’état sur sa part de financement de ces investissements.
Car si ces décideurs s’affichent seuls sur Tweeter ou Facebook quand il est promis d’acheter des trains, de rénover d’autres trains ou encore d’investir dans l’infrastructure, ces projets sont toujours partiellement finances par l’état, qui n’a rien promis, en même temps.
L’état n’imprime plus sa monnaie comme avant, quand il n’y avait pas assez d’argent, il faut vraiment faire des choix et ne pas faire de promesses irréalisables. L’état ne s’est jamais affiché sur tweeter ou facebook de manière triomphale avec le message subliminal « Votez pour moi ».
Et les projets qui nous ont été vendus vont ralentir, voire tomber aux oubliettes. Les élections régionales seront en 2021, je pense que les électeurs se souviendront encore des promesses faites et qu’ils sauront comparer avec la réalité. Ils feront des choix éclairés.