La trésorerie de Mennecy distribue à ses clients ce papier:
Ne vous inquiétez pas, les impôts et les factures à régler au trésor public ne disparaitront pas!
A partir du 1er janvier, les particuliers et les entreprises de Mennecy qui doivent régler une facture d’un « produit local » au trésor public devront aller à la trésorerie de La Ferté Alais s’ils ne peuvent pas régler cette facture par courrier ou par Internet.
Et pour régler ses impôts, ce sera à Corbeil.
C’est encore un coup de rabot sur le service public, un service public qui augmente sa tarification cependant puisque les frais de gestion qui sont imputés sur mes impôts locaux passent, par exemple, de 87 à 94€. Où est passée la diminution de la dépense publique?
Plus inquiétant: la trésorerie de Mennecy est logée dans un bâtiment qui appartient à la commune et dont la commune a délégué la gestion à une filiale de la Caisse des Dépôts, Exterimmo, à travers un BEA. C’est une décision adoptée par le conseil municipal le 4 novembre 2009, en même temps que pour la gendarmerie de Mennecy.
La société titulaire du BEA avait alors versé à la commune, en une seule fois, la redevance d’occupation pour la durée du BEA, 200.000€ pour une durée de 30 années.
Faudra t-il rembourser cette redevance à cette société pour les 23 années restant à courir?
On peut se poser la même question d’ailleurs pour la gendarmerie qu’il est question de déplacer le long du RD191. Le projet est cité dans le projet de PLU arrêté le 4 novembre pour créer la zone qui autorisera la construction d’une nouvelle brigade et ses logements, plus des logements privés supplémentaires à l’arrière du projet.
Le BEA de la gendarmerie est détenu par une autre filiale de la caisse des dépôts, groupe SNI. Il a été signé pour 50 années. La redevance d’occupation a aussi été versée en une seule fois, 1.290.000€. Il reste 43 années à courir.
Il serait dommage que tout cet argent à rembourser et l’investissement à faire dans la nouvelle gendarmerie motivent encore une augmentation d’impôts ou un recul des investissements inévitables dans le patrimoine de la ville (par exemple une rénovation du groupe scolaire de La Jeannotte, qui en a bien besoin), voire les 2.
Voir ce que les contrat de bail prévoient en cas de rupture de la part du preneur avant le terme (cela doit figurer dans la convention ? sI vraiment la commune devait rendre des loyers indus jusqu’à la fin des baux, elle recupérera en contrepartie l’entière disposition des locaux qui pourront être affectés à un projet communal (nouvelle crèche, par exemple) et pour la gendarmerie, un beau terrain, encombré certes, mais qui pourrait être cédé à un promoteur. Il ne devrait pas y avoir d’inquiétudes à ce sujet, il me semble …..
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