Tractage dans les gares du Val de Seine ce matin. Ils sont en effet embarqués dans la même galère que nous. Le SA2019 rend nos trains terminus Juvisy en passant par la vallée de la Seine. Nous partagerons les mêmes trains et les mêmes correspondances à partir du 9 décembre 2018 si nous ne combattons pas cette sinistre décision.
Un recours sur le fond a été déposé au tribunal administratif le 13 février 2018 par le Val de Seine et par l’Adumec. Un référé va l’être ces jours-ci. Les 2 vallées sont mobilisées et sont à l’unisson.
Un courrier a été envoyé au président de la république, son cabinet vient d’accuser réception.
Notez que le maire de Mennecy, également vice-président à la région et donc collègue de Stéphane Beaudet, le promoteur de cette sinistre décision, a signé ce courrier.
Cette revendication sur l’avis de saturation permettrait d’élargir les discussions sur l’utilisation des derniers km de voies et de la Gare de Lyon à tous les types de trafic. Il y a aujourd’hui 7 organisations ou entreprises en compétition pour cette infrastructure. IdF Mobilités en est une des 7.
L’affectation des sillons se fait selon des règles « historiques ». Elles mènent à la situation actuelle: les 420 trains quotidiens du RER D disposent de 2 voies et 4 quais. Les 400 autres trains quotidiens de la Gare de Lyon disposent de 4 voies et 28 quais.
L’avis de saturation impose d’analyser les solutions pour pallier à la saturation dans un délai de 6 mois et de remettre les conclusions de cette analyse au ministre des transport. Il impose aussi d’allouer les sillons de circulation selon une échelle de priorité définie par la loi et pas par l’héritage historique. Dans la loi, les trains du quotidien sont tout en haut de l’échelle.
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Pour mémoire, voici le tract distribué par l’Adumec le 8 mars dans les gares de Boutigny, La Ferté Alais, Ballancourt et Mennecy. Le maire de Mennecy a fait distribuer une autre version devant la gare de Mennecy ce jour là, après avoir fait chercher 800 exemplaires à Etampes, exemplaires que nous n’avons plus revus.