J’en avais parlé le 9 novembre.

La Commission Consultative de l’Environnement de l’aéroport d’Orly s’est réunie le 16 novembre. Elle a approuvé, par 20 votes pour et 10 votes contre, le principe de relèvement des approches d’Orly.

Il s’agit d’élever de 1000 pieds, soit 300m, la hauteur à partir de laquelle les avions sont pris en charge par le guidage terminal pour un atterrissage à Orly. Puisque les avions ne descendent pas verticalement, si cette hauteur augmente, la distance à l’aéroport à l’instant de la prise en charge aussi. Cela provoque le déplacement du couloir suivi par les avions. D’où le litige avec la population qui se trouve sous la nouvelle position du couloir.

Par vent d’Est, les avions en provenance de l’Est et du Sud survolent aujourd’hui Champcueil et Chevannes, sur un cap 284°. Dans l’avenir, ils passeront un peu plus au sud, en partant du même point à Melun, mais sur un cap 274°. Immédiatement, c’est donc un bénéfice pour Chevannes et Champcueil, mais un préjudice pour toutes les agglomérations situées sous la nouvelle trajectoire.

Mennecy n’est pas directement concernée aujourd’hui. MAIS, quand la zone de Brétigny sera supprimée, et c’est assez probable puisque la piste est définitivement fermée, les trajectoires des avions en approche vers Orly par vent ouest, le plus fréquent, passera assez probablement au dessus de Mennecy. Cette histoire bien malheureuse pour des communes qui nous semblent lointaines se reproduira, avec tout l’arbitraire appliqué aujourd’hui chez nos voisins.

Alors, vigilance et exigence, exigence pour continuer à améliorer les procédures anti-bruit, relever les trajectoires toujours plus haut et augmenter les taxes d’atterissage à la hauteur des préjudices subis par les territoires attenants aux aéroports.