Le journal Le Monde a publié un petit article sur un sondage de BVA à propos des services publics locaux. C’est ici.
Le taux de satisfaction est réconfortant. Les communes produisent en effet une quantité de services effarante. Peu d’entreprises ont un catalogue aussi vaste et disparate, aucune entreprise n’est confrontée à l’obligation de produire ces services même quand les financements s’évanouissent.
Il est réconfortant aussi de constater qu’une majorité de personnes se voient comme citoyen ou contribuable, plutôt que client ou usager.
Le classement de l’importance des services publics locaux est une surprise. On y trouve la collecte des déchets en tête, l’eau (je suppose qu’il s’agit de la distribution d’eau potable ET de l’assainissement) et …. l’accès à Internet. Surprenant car ce n’est pas vraiment un service public local, sauf quand la collectivité locale se substitue à l’Etat pour construire un réseau d’inititiative publique.
J’en ai déjà parlé sur ce blog, ici. L’organisation du réseau de télécommunications est décidée par le législateur et appliquée par l’ARCEP. Et l’ARCEP recommande aux collectivités locales d’attendre qu’une nouvelle génération de règles soient mises en place. Mais ce sondage de l’INSEE révèle que l’attente est forte, et que l’accès à Internet est maintenant perçu comme une nécessité du même rang que l’accès à l’énergie (une compétence des communes), à l’eau (encore les communes), la voirie locale (les communes toujours).
Et, justement, ce sondage révèle que les problèmes rencontrés par les Français dans les services publics locaux sont, en tête, ceux des réseaux de télécommunications et de la voirie locale.







