Manifestation samedi 8 février à Evry. Avec une belle délégation de Mennecy, composée de parents d’élèves, d’élus de la municipalité et de candidats de la liste du maire. Du val d’Oise à la Côte d’Or, en passant par les Yvelines, l’Essonne était bien représentée avec une animation assurée par les parents de Ris Orangis (M. Richomme doit y être nécessairement pour quelque chose mais je n’ose pas l’en remercier) et une organisation fournie par la commune de Janvry et son maire, Christian Schoettl. Cliquer sur l’image à gauche pour lire son blog.
Entouré par des forces de l’ordre débonnaires, le cortège a suivi les dromadaires de Janvry de la préfecture jusqu’au siège de la communauté d’agglomération dont l’esplanade a été tout juste suffisante pour contenir toute la manifestation.
A propos des 19.000 et quelques communes qui, selon le ministère de l’Education Nationale, ont affirmé qu’elles soutiennent la réforme en décidant de l’appliquer, il faut bien comprendre que c’est pervertir l’interprétation des faits. Les communes n’ont pas le choix, il faut appliquer le décret tant qu’il n’est pas annulé ou modifié. Et le ministre serait honnête en cherchant à faire comprendre combien de communes adhèrent aux choix faits par le ministre.
Une des surprises dans cette manifestation a été le constat de la pression exercée sur les enseignants par l’institution. Au nom du devoir de réserve, on ne met pas en cause son ministre, et c’est ce qui justifie l’application d’un décret sans concertation et qui paraît de plus en plus absurde. C’est stupide car les enseignants sont aussi des parents, et ils s’expriment comme parents sans réserves. Nous mêmes à Mennecy, avons éprouvé cette pression, physiquement, avec des menaces bien réelles d’intervention de gendarmes mobiles devant l’école de La Verville si une banderole était affichée sur le parking sous le regard des caméras venues pour le permis Internet.
M. Peillon, vous avez cassé l’école.