Il s’agit de l’interpellation de Carlos Da Silva, conseiller général, à l’égard de Nathalie Kosciusko Morizet, ministre des transports.

Il s’agit des RER en Essonne, lignes C et D, dont les fonctionnements de plus en plus déficients imposent maintenant des décisions.

Je parle de mauvaise méthode, car le courrier est polémique. En insistant sur le retrait de NKM du conseil régional, Carlos Da Silva fait croire que personne ne l’a remplacée, ou que son remplaçant est une ombre, sans effet. C’est une affirmation complètement inutile aux galériens du RER.

Carlos Da Silva insiste ensuite sur l’unanimité entre les élus du département pour sauver ces 2 lignes, et il a raison. Il y a unanimité sur le diagnostic.

Ce qu’il aurait fallu faire, c’est de proposer l’union en face de ce diagnostic terrible pour la population du département. Ce qu’il faut faire, c’est utiliser l’opportunité offerte par le consensus sur le diagnostic et la nécessité d’investir dans les lignes C et D avant Arc Express. A la limite, s’il faut instaurer une émulation entre camps politiques, les galériens du RER, par ailleurs électeurs et contribuables, apprécieraient surement une compétition sur les bonnes idées des politiques, avec une finale qui pourrait être des « assises du RER », ou encore une « convention des RER face aux grands projets du grand paris »

Les galères des RER ne sont pas une tribune pour augmenter l’exposition médiatique d’un politique.

Aujourd’hui, j’hésite à me rendre au salon des maires, tant l’éventualité de galérer dans les transports est certaine. Je crois que je vais plutôt passer du temps sur le blog ou sur le forum de Sadur.

Ah oui, j’ai aussi passé un peu de temps avec le DPX Mennecy-Malesherbes pour parler de la vague de froid qui arrive. Dans les gares, sur cette partie de la ligne, ils sont prêts comme jamais depuis longtemps.

Nous avons aussi des engins d’élagage parqués devant la gare de Mennecy. Ils travaillent la nuie sur les voies. Jamais nous avions vu des engins de cette sorte. Dommage que ce soit trop tard, mais au moins, pour l’automne 2011, on peut voir une chance d’éviter la crise actuelle.