J’en avais parlé ici, le 9 juin.
Un marché « opérateurs de télécom » a été passé en janvier pour les télécommunications des services de la ville. Combiné avec le marché de pose d’une fibre optique entre les 3 bâtiments Mairie Centrale, Mairie Jacques Broz et Mairie Monique Saillet, il a abouti à un redéploiement très important des télécommunications internes aux services de la ville.
Je dis télécommunication, car cela concerne le téléphone, les échanges informatiques et les images des caméras.
Vendredi dernier, le 10 septembre, les denières lignes de téléphone concernées par ce marché d’opérateurs ont migré chez SFR. Il a fallu neuf mois pour les lignes du centre culturel et de l’école de musique pour une raison simple: il n’y avait pas assez de fils qui arrivaient à la culture.
Il a fallu chercher qui savait où étaient les fils, les découvrir dans la salle Miche Ange et les prolonger jusqu’au centre culturel. A cette occasion, les fourreaux construits il y a au moins 20 ans ont été retrouvés. C’est important, car ils sont en bon état et utilisables pour une fibre optique depuis le mur d’enceinte du parc, en face de Gauraz, jusqu’à la culture.
En prolongeant ces fils jusqu’à la culture, nous avons passé un câble informatique de la culture au théatre, dans un des fourreaux redécouverts. Et en cherchant jusqu’au bout, les fourreaux entre les 2 orangeries ont été retrouvés, pas du tout à l’endroit désigné par les plans, entre les deux orangeries. Nous saurons y passer une fibre optique aussi, sans nouvelle tranchée.
Quelqu’un, à l’époque de la construction du théâtre ou de la salle Miche Ange, avait eu la prudence de construire des fourreaux en excédent, cette prudence va nous servir bientôt.
Tout cela a été très long, car il a fallu chercher, il a fallu faire intervenir SFR et Orange. Orange a fait intervenir Sogetrel. Et nous avons aussi fait intervenir notre installateur privé, la société Inéo Com. Si bien que la migration des lignes s’achève en 9 mois plutôt que 2 semaines, et probablement 2 mois seulement avant le passage de la culture en « voix sur IP », c’est à dire comme pour les bâtiments qui sont sur la fibre déjà construite. Ce volet a en effet progressé à la vitesse prévue. Si bien que la migration, prévue pour utiliser des lignes SFR pendant presque une année, ne servira peut-être que 2 mois!
C’est la fatalité, mais il faut aussi voir comme un bénéfice la redécouverte de tous les fourreaux, 580m en tout. S’il avait fallu les construire, ils auraient coûté 60.000€!
Il y a aussi 52 lignes analogiques dispersées dans la ville, qu’il aurait fallu loger dans un lot du marché, mais ce lot est resté infructeux, faute de réponses. Le code des marchés publics prévoit dans ce cas une négociation de gré à gré en respectant le cahier des charges du marché resté infructeux. Il n’y a pas beaucoup de gain financier à espérer, mais on pourra réunir ces 52 contrats en 1 seul, et diviser par 26 le travail administratif pour régler les factures de ces lignes. Actuellement, 80% du trafic « voix » de la ville passe par 24 factures annuelles, 20% dans 52*6=312 factures annuelles! Ces 312 factures doivent devenir 12 factures annuelles d’une flotte de 52 lignes analogiques.








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