ARS, c’est l’Allocation de Rentrée Scolaire. Elle est versée à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 21 août. Elle s’élève à 280,76, 296,22 ou 306,51€ selon l’âge de l’enfant.
C’est expliqué sur le site service-public.
Un député, Edouard Courtial, propose de verser cette aide en bons d’achat, plutot qu’en argent. Il redoute en effet que cet argent soit utilisé par des familles pour d’autres achats…
Soit, mais des bons d’achat, c’est aussi une façon de créer une autre sorte d’argent, détenu par certains seulement, et qu’on ne peut dépenser que chez certains seulement. C’est dangereux, au moins pour la cohérence des moyens de paiement qui, jusqu’à présent ne sont pas mis en cause dans notre pays.
Des bons d’achats, ce sont aussi des moyens de paiement utilisables chez un vendeur seulement et cela c’est déjà douteux simplement en y pensant.
Et puis, Monsieur le Député, la logistique des écoles, des collèges et des lycées, c’est de la compétence, respectivement des communes, des départements et des régions depuis une loi de 1982 votée par… des députés. Respectons la, respectons les.
L’intention est bonne et si l’Etat veut contribuer à la logistique à fournir aux enfants scolarisés, alors qu’il apporte quelque chose qui n’est pas concurrent des collectivités locales mais complémentaire. Ainsi, l’Education Nationale est…. nationale et ni communale, ni départementale, ni régionale. Désolé, mais il faut le rappeler. S’il faut vraiment que l’Etat intervienne pour soutenir la scolarisation, qu’il verse un budget supplémentaires aux écoles, ou aux collectivités, pour fournir à chaque écolier, collegien et lycéen un kit de fournitures. Ce sera autant en moins à faire payer aux familles. L’argent sera alors réellement employé pour la scolarisation, et il n’aura pas été créé une nouvelle monnaie à vocation scolaire exclusivement.
Et si l’Education Nationale pouvait, par exemple, proposer aux conseils d’écoles et aux conseils d’administration des collèges et des lycées de réfléchir à des codes vestimentaires et des codes de vie dans l’enceinte des établisements, nous aurions alors des familles qui pourraient grouper leurs achats, peut-être même sous l’impulsion des associations de parents d’élèves, pour conquérir un pouvoir de marché sur les fournisseurs.
Cela fonctionne déjà dans beaucoup de pays.








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