Conseil d’école à l’école maternelle des Myrtilles mardi soir. La discussion revient encore une fois sur la soi-disant nécessité de déplacer l’école à cause du risque qui serait créé par la proximité des lignes électriques à haute tension. La volonté de rénover cette école a été exprimée dès le 1er conseil d’école qui a suivi les élections de mars 2008. C’était, mardi dernier, le 7ème conseil d’école en 2 ans et demi, où ce projet de rénovation est discuté. Curieusement, la discussion sur l’emplacement de l’école n’a émergé qu’à partir de l’automne 2009, soit 1 an et demi après les premières discussions, et longtemps après l’adoption des grandes lignes du projet : rénover l’école en conservant la structure du bâtiment. Projet adopté après des réunions, avec les parents et enseignants, un passage en Conseil Municipal (et la commission associée) et surtout un vote ouvert à tous les parents et enseignants. Donc mardi soir, pendant qu’un groupe de parents où figure Mr Richomme entraîne la discussion sur des nanoteslas, l’Afsset, l’Opecst, j’ai vu Mr Richomme s’emparer de son BlackBerry et y pitonner fébrilement quelque chose. Sur le moment, j’ai pensé que c’était sûrement pour un motif important, voire vital, et qu’il fait partie d’une organisation où il constitue une ressource critique pour être ainsi disponible à chaque instant. En fait, pas du tout. Mr Richomme avait abandonné le fil de la discussion pour poster ce tweet : 
L’avantage de Twitter, c’est qu’on a que 140 caractères pour exprimer quelque chose, c’est court et percutant. Et là, on est servi : Mr Richomme nous démontre en 57 caractères que le seul motif de son action est d’entraver l’action de la municipalité. Cela étant dit et affiché, il reste à expliquer encore une fois que le projet de rénovation de l’école des Myrtilles reste conforme à la réglementation en vigueur en France, et de très loin. S’agissant des dernières recommandations émises au titre du principe de précaution : ces recommandations ne sont pas normatives, elles ne changent pas la réglementation. Elles sont émises sur la base de l’hypothèse qu’un risque existerait. C’est une hypothèse que personne n’a su démontrer, malgré 30 années de recherches. Il est donc mensonger d’affirmer qu’il y a un risque, il faudrait plutôt expliquer qu’il y a une hypothèse, et pas démontrée. Au nom de cette hypothèse et du principe de précaution, des experts recommandent de limiter l’exposition moyenne de la population et en particulier celle des enfants, à une valeur de 400 nanoTeslas. C’est encore l’occasion pour le groupe de Mr Richomme de pervertir la discussion, en exigeant de ne jamais dépasser cette valeur, ne serait-ce qu’un seul instant. Or les experts les plus intransigeants avec le principe de précaution parlent de moyenne à ne pas dépasser, et pas de plafond ultime à ne jamais dépasser. Et cette valeur de 400nT n’est justifiée par aucun raisonnement objectif.
Les mesures faites par le LECEM dans l’école des Myrtilles, associées aux valeurs moyennes de courant circulant dans les lignes pendant ces mesures, démontrent que le champ magnétique moyen, aux endroits de l’école les plus proches de la ligne THT, reste inférieur à ce seuil de 400nT. Le rapport du LECEM a été remis au groupe de travail qui a réuni un représentant de chaque fédération de parents d’élève. Le groupe de Mr Richomme connaît ce rapport et ces valeurs, même s’il continue à les demander. C’est encore une imposture, il s’agit plus de perturber l’action de la municipalité que de travailler pour l’intérêt général.
Cette exposition moyenne de 400 nanoTeslas est très souvent dépassée dans nos maisons, partout où il y a des petits moteurs électriques (rasoirs, batteurs à oeuf, ventilateur, …), des transformateurs (blocs d’alimentation d’appareils électriques, lampes fluorescentes, …) et des écrans cathodiques. Les mesures en continu sur des échantillon de population en France isolent tous ces appareils, aux côtés des transports électriques (trains, métro, ..) et des lignes électriques (haute ET basse tension) comme principales sources d’expositions de la population aux champs magnétiques. Le groupe de Mr Richomme le sait, mais ne l’a jamais dit pendant ses discours alarmistes. Et ce groupe n’a jamas expliqué qu’il fallait aussi s’éloigner de tous ces appareils électriques et il démontre ainsi sa mauvaise foi.







