J’en avais parlé le 19 mai, là, en réagissant à un reportage diffusé par France 3 le 17 mai et qui suggérait que les Français seraient empoisonnés par l’eau du robinet.
Nous avons déjà eu des Menneçois qui sont passés à la mairie pour accuser la ville de les empoisonner, en ménaçant de trainer les élus au tribunal. Il y a même des gens qui commencent à éplucher le contrat d’affermage de la SEE.

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Le rapport de synthèse sur les mesures faites pendant toute l’année pour controler la qualité de l’eau distribuée à Mennecy est disponible depuis le même jour à la mairie Monique Saillet, et j’avais affiché dans la note du 19 mai sur ce blog la feuille récapitulant toutes les mesures, feuille affichée à l’entrée de la mairie Monique Saillet.

Depuis, le ministère de la santé s’est aussi ému de cette désinformation généreusement distribuée par une chaîne publique (dont la qualité et la pertinence, pour ne pas dire la nocivité, de l’information ne fait l’objet d’aucune mesure et d’aucun rapport) et a publié un communiqué de presse, ici.

Il y a un centre d’information de l’eau, un centre fondé par toutes les organisations qui assurent la distribution de l’eau potable. Son site Internet apporte beaucoup d’informations sur cette distribution et sa lecture devrait être un passage obligé pour toutes les personnes qui envisagent d’aller attaquer qui un maire, où une entreprise de distribution, à propos du « poison dans l’eau ».

Centre d’information sur l’eau

Evidemment, il y a dans ce centre de l’argent privé, de l’argent « pas indépendant » et sujet déjà de tous les soupçons sur la sincérité de l’information mise là à disposition. Alors voici une seconde couche. Il s’agit du ministère de la santé.

Minisitère de la Santé et eau potable

On y découvre des résultats de prélèvements faits 2 à 3 fois par mois alors que, par exemple, chez nos voisins de Fontenay Le Vicomte, les 2 derniers prélèvements pour analyse ont eu lieu le 19 décembre 2009 et le 11 mai 2010, soit 2 à 3 prélèvements par an. C’est 12 fois moins fréquent, et pour un réseau sous surveillance, puisque les analyses sur Champcueil (sur le même réseau) montrent régulièrement des dépassements du plafond de Selenium et la nécessité de fonctionner par dérogation. A Mennecy, comme le rapport de synthèse sur 2009 le montrait déjà, toutes les analyses de 2010 donnent des résultats conformes à la réglementation.

Et enfin, voici la réaction de la SEE, société qui est titulaire du contrat d’affermage de distribution de l’eau potable à Mennecy: