Des zones noires

Après la tempête Xynthia et ses drames, les zones noires avaient été définies promptement et avec beaucoup de fermeté, en invoquant le « plus jamais cela » et en stigmatisant les maires qui avaient trop facilement accordé des permis de construire.

Mardi 4 mai, nous avons vécu une nouvelle tempête, cette fois-ci, avec des effets au moins spectaculaires:

grosses vagues

mais aussi des effets catastrophiques:

réparations grosses vagues

C’est une photo du 5 mai.

L’état de catastrophe naturelle est déjà demandé par les plagistes et les communes de la côte, comme en Vendée et en Charente.

La météo n’avait pas prévu autant de vagues. Si les prévisions annonçaient une mer forte, elles ne permettent pas toutefois de prédire avec précision la hauteur de la houle. Il y a donc un risque, un risque que ce genre de vagues se produise quand la plage et la côte sont bondées, par exemple pendant le festival de Cannes.
Je me rappelle aussi du raz de marée de Nice, le 16 octobre 1979, avec de vrais effets catastrophiques, bien réels. Et je me rappelle d’une alerte au raz de marée le 21 mai 2003, suite au séisme de Boumerdes, avec des mouvements de la mer nettement perçus à Antibes et à Hyères.

Le risque est donc bien réel, ce n’est pas une hypothèse, et son importance est peut-être même supérieure à celle du risque sur la côte vendéenne.

C’est pourquoi la logique de la création des zones noires chez les gens modestes de Vendée et de Charente va s’appliquer aussi sur la Croisette, même si les propriétaires y sont largement plus puissants. L’Etat est juste et impartial, ses fonctionnaires aussi.

C’est important à suivre pour Mennecy, car si nous sommes à l’abri des vagues de la mer, s’il est certain que l’Essonne ne créera pas ce genre de trouble, la ville est exposée au risque de transport de matières dangereuses, par la route, par le chemin de fer et par gazoduc, et la motivation de création de zones noires pourrait être la même chez nous. Et il faudra inévitablement choisir, bientôt surement, entre conserver la ville et repousser les camions à l’extérieur de la ville, ou le contraire en gardant les camions sur les routes départementales historiques, et repousser la ville loin des routes départementales.

Le Conseil Général de l’Essonne est partisan de la seconde variante, la municipalité s’y oppose en préférant la première.

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