C’est la prévision affichée par l’IRSN sur son site.

Cliquer sur l’image pour visualiser une animation de la prévision allant jusqu’au 23 mars. Sur cette animation, l’échelle verticale est logarithmique. Le maximum représentable est 1000 Bq/m3/h. Le minimum représentable, affiché en jaune clair, est 100.000.000 de fois plus faible. Selon les explications de l’IRSN, le nuage de Tchernobyl avait apporté sur la France une activité de 1 à 10 Bq/m3/h au maximum. C’est représenté par le 3ème niveau de brun en partant de la droite de l’échelle. La prévision affichée ici annonce une activité 1 à 10 millions de fois plus faible que 1000 Bq/m3/h, soit une activité comprise entre 0,0001 et 0,001 Bq/m3/h.

Rappelons aussi que les mesures de radioactivité de l’atmosphère en France sont accessibles au public sur le site criter de l’IRSN, avec un différé d’une heure seulement.

La qualité et l’exhaustivité des informations mises à disposition du public est vraiment à souligner. C’est probablement une conséquence de Tchernobyl, c’est surement un bénéfice du développement d’Internet et de la généralisation des outils informatiques dans le public. Profitons en pour exercer une vigilance intelligente sur notre environnement, sans nous laisser entrainer dans le délire des prophètes de la fin du monde.

.

.

Les débits de dose attendus sont faibles, et même très faibles devant des phénomènes naturels auxquels nous sommes exposés tous les jours. La vigilance intelligente, c’est de s’organiser pour être alertés avec certitude si ces doses changent, pour une raison que personne ne connaîtrait encore. C’est aussi s’organiser pour veiller à ce que cette dose, aujourd’hui très diluée dans le monde entier, ne soit pas concentrée quelque part, en particulier dans la chaîne alimentaire.