Je parlais hier de la manifestation devant le conseil général faite samedi 29 janvier pour protester contre la réforme à venir des transports scolaires.

Mais les enfants handicapés et scolarisés dans des établissements éloignés de leurs domiciles, ou ceux qui sont affectés par la commission d’éducation spéciale dans des classes d’intégration (CLIS et UPI) sont déjà concernés par une réforme déjà appliquée.

Pour la plupart, ils étaient transportés par des taxis, taxis dans lesquels ils étaient regroupés autant que possible.

Cette année, il n’y a plus de taxis, du moins pas autant qu’auparavant, mais des véhicules ordinaires, opérés par des sociétés créées pour l’occasion et sans avoir à respecter les prescriptions techniques imposées aux taxis. Ces sociétés ont cassé les prix, on parle de conducteurs payés 9€ de l’heure, 2 heures le matin et 2 heures le soir. On parle aussi de véhicules sans rapport avec le niveau de qualité habituellement ressentie dans un taxi.

La plupart des taxis n’ont pas répondu aux appels d’offres du Conseil Général, les prix souhaités par le CG étaient trop bas pour espérer être encore rémunéré. Les nouveaux opérateurs, eux, ont cassé le niveau de la prestation, les salaires des conducteurs, et su répondre au CG pour gagner encore de l’argent. 

La majorité au Conseil Général présente « le département qui protège ». Là, c’est surtout le département qui sacrifie.