
C’est tout bête!
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Le secrétariat général a préparé un ordre du jour et une convocation, convocation qu’il a – « on a toujours fait comme ça » – fait signer au maire.
Oui mais:
S’il y a convocation pour élire un exécutif municipal, c’est précisément parce que le maire n’est plus maire, car il a démissionné et que cette démission a été acceptée par le préfet.
Saisi brutalement d’un accès de bon sens, sous l’impulsion salvatrice de notre futur ex-maire, notre secrétariat général a donc réalisé que la convocation était parfaitement et légitimement attaquable. Il a fallu en refaire une autre, signée cette fois-ci par le premier adjoint dans la liste et disponible pour signer. Ce qui fut fait illico presto sous l’impulsion du bientôt ex-maire, certes démissionnaire mais toujours concerné quand il faut avancer.
Sachant qu’ll faut un délai minimum de 5 jours francs entre la remise des convocations (portées par la police municipale) et la séance, nous sommes arrivés au dimanche.
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On peut brailler au nespotisme, mais il y a d’autres enjeux qui mériteraient plus d’attention, car les bourdes de ce genre sont récurrentes et les élus doivent véritablement combattre ce qui paraît parfois autre chose que de la bétise.
Car il faut payer le salaire d’un juriste à plein temps pour arriver à gérer ce type de crise, « en interne car c’est moins cher que chez les avocats ».








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