Je vous ai montré le bilan des 2 grèves dans les écoles en mars et mai 2010: nombres d’enseignants absents, nombre d’enfants accueillis dans les écoles dans l’accueil obligatoire, nombre de personnels engagés et compensation du ministère à la commune.
Il reste aussi à apprécier le travail d’organisation dans une journée ou peu de choses sont prévisibles: combien d’enfants présents et donc combien de repas à la cantine, combien à la garderie et à l’étude?
Une grève, c’est un effort pour tous.
Voyons cela comme un investissement. Un investissement pour acheter un futur meilleur, un investissement collectif décicé par un groupe et effectué collectivement, même par ceux qui ne sont pas en grève.
Mais est-ce la meilleure façon d’investir pour espérer du mieux dans l’avenir? Malheureusement, la question n’est pas pertinente, car le conflit est incontournable, il sert aussi à mettre en valeur des dirigeants qui tirent de la grève une position émergeante. La culture du conflit est entretenue par ces dirigeants.
Alors que, froidement et impersonellement, en mettant à plat la prévision du coût d’une grève, et pas seulement les chiffres que je vous ai livrés, mais aussi toute l’énergie pour faire une journée comme aucune autre dans les transports, les cantines, les écoles, les crèches, … on devrait arriver facilement à un consensus pour se mettre autour d’une table et proposer, au lieu d’aller dans la rue et de s’opposer.








Ping: Bilan des grèves de mars et mai dans les écoles - Essonne-Blog