Vu à Mennecy, en face du MacDo.
EDF vous connaissez, c’est un des fournisseurs d’électricité actifs sur le marché français.
Voici la liste de ces fournisseurs concurrents d’EDF:

Le CCE, c’est le comité d’entreprise de EDF qui, si EDF est devenue une entreprise ordinaire, une société anonyme cotée en bourse, avec des actionnaires, est resté inchangé depuis 1948 et la nationalisation.
La loi NOME, pour Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, c’est une loi votée en 1ère lecture par l’assemblée nationale et maintenant en examen au Sénat. J’en avais parlé le 21 juin sur ce blog, ici. Cette loi doit permettre un accès plus équitable pour tous ces fournisseurs d’électricité au courant produit dans les centrales nucléaires françaises, centrales payées par le contribuable et que l’actionnaire d’EDF, même s’il est aussi agent chez EDF, ne peut prétendre garder pour son seul usage.
Prétendre que c’est un coup porté à l’industrie de l’énergie française, c’est vouloir faire croire qu’il n’y a qu’un industriel, EDF, et que les autres n’existent pas. C’est grotesque, et c’est complètement faux. La liste des entreprises ci dessus est très respectable, et leurs actionnaires apportent des ressources financières indispensables au fonctionnement de cette industrie. On ne va pas pouvoir continuer indéfiniment à faire payer le contribuable, ce « cochon de payeur ».
Car il s’agit bien de cela, taxer, taxer, encore taxer. Le CCE d’EDF, invention de la nationalisation, est financé par un prélèvement de 1% du chiffre d’affaires d’EDF. Pour toutes les entreprises, et même la fonction publique, le comités d’entreprise ou équivalent (le CNAS à Mennecy) sont financés avec une part de la masse salariale (entre 0,2 et 1% en général, presque 1% à Mennecy). Mais pas à EDF.
Le CCE d’EDF dispose d’un privilège institué en 1948 pour faire l’équilibre entre une taxe de 1% sur le chiffre d’affaires destinée à payer les actionnaires des compagnies nationalisées, pendant 50 années. Pour l’équilibre, et la paix sociale, un CCE a été créé et financé à la même hauteur, pour 50 années.
En 1998, EDF a cessé de rembourser les anciens actionnaires qui, en passant, ont fait une affaire en or à cause de l’augmentation vertigineuse du chiffre d’affaires d’EDF à partir de 1973.
En 1998, le CCE d’EDF n’a pas été remis en question, et il fait toujours des affaires en or à cause de l’augmentation vertigineuse du chiffre d’affaires d’EDF à partir de 1973.
Par contre, si la part de marché d’EDF diminue, les finances du CCE d’EDF vont diminuer. On comprend alors leurs protestations, et on comprend qu’il ne s’agit pas du tout de l’expression de l’intérêt général.








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