C’est maintenant. Le mardi 12 a été dédié à l’accueil des CM2. relache Mercredi puisque les écoles sont fermées, puis accueil des collégiens et des lycéens jeudi et vendredi.
La journée du samedi 16 octobre est ouverte à tous, de 10h00 à 18h00. C’est la journée dédiée à l’accueil des familles, c’est à dire les enfants avec leurs parents.

Les animations seront celles vues par les collégiens et les lycéens, et plus encore avec tounoi de foot, tombola avec des formations jusqu’au permis de conduire à gagner, entre autres.

J’y suis allé 2 fois. Mardi d’abord, pour voir et sentir comment les CM2 pouvaient tirer parti de ces journées. Et j’ai été bien servi. Dès la première minute, j’ai assisté à une intervention face à une classe, sagement alignée dans la salle de la Cheminée devant une intervenante sur les jeux dangereux. A la question toute bête « Qui a déjà pratiqué le jeu de la tomate? », la moitié des enfants ont levé le doigt. Dont acte. Et nous, les parents, avons beaucoup de travail devant nous!

Un peu plus loin, dans le théatre, il y avait les intervenants de SNCF. Avec des petites vidéos projetées sur le grand écran, comme au cinéma. L’attention des enfants est captée par quelques dizaines de seconde d’images spectaculaires du record de vitesse du TGV, puis on enchaine sur le danger de traverser les voies. La vidéo est simple, courte, et elle débouche sur la question posée aux enfants dans la salle: pourquoi ne faut-il pas marcher sur les voies? Encore une fois, il y a du travail devant nous!

Les enseignants de ces classes sont repartis avec le matériel nécessaire pour continuer l’action pédagogique.

Plus tard, jeudi, j’ai eu le plaisir d’accueillir l’IMPRO de Vayres sur Essonne. Ils sont venus au milieu des groupes de lycéens et de collégiens. L’utilisation des transports, qu’ils soitent communs ou individuels, fait en effet partie de l’acquisition de l’autonomie. Ces journées y contribuent. Au delà des animations pédagogiques, un peu percutantes au sens physique et au figuré, elles permettent aussi d’établir le lien avec toute une population presque transparente qui utilise quotidiennement les bus, les trains et les routes. Ces jeunes, vulnérables à cause du handicap, apprennent en effet à se rendre discrets, à tel point que les personnes qui les forment finissent par mal connaître l’organisation de ces transports.

J’ai donc eu le plaisir de voir l’IMPRO de Vayres sur Essonne participer et, c’était le véritable but, établir des contacts avec les intervenants de la SNCF pour entreprendre d’autres actions de formation. Le lien est symétrique, car les personnes de la SNCF découvrent aussi que le formatage de la communication doit envisager aussi cette part de la clientèle. Les schémas d’organisation dans les hypothèses d’aléas, de problèmes, voire d’accidents, doivent envisager l’existence de cette part de voyageurs. C’est nouveau, et je crois que ces journées seront positives pour les deux parties.

Les autres sites qui communiquent sur ces journées attireront l’attention sur les comportements dangereux, sur les conduites addictives, la prévention des MST. Mais il y a un petit quelque chose en plus, avec des parties prenantes – enseignants, professionnels de la sécurité et des transports, professionnels de la prévention – qui apprennent à se connaître et qui construisent un réseau, « de fait », mais un réseau qui sera peu à peu très efficace.